Nyamko Sabuni: une Congolaise ministre en Suède Le nouveau gouvernement suédois de droite annoncé le 6 octobre 2006 est composé de 22 membres, dont dix femmes parmi lesquelles une Congolaise, Nyamko Sabuni. La moyenne d’âge est de 47,5 ans. 11 sont conservateurs, 4 centristes (un parti appelé par le passé l’Union du fermier), 4 sont les démocrates libéraux (mais, ils sont droits-wingers comparés aux démocrates sociaux) et 3 sont des démocrates chrétiens.
Enfant d’un réfugié politique de l’ex-Zaïre, Nyamko est née dans l’exil au Burundi et est arrivée en Suède en 1981. Bien en Suède, sa famille s’est installée dans la résidence de Kungsängen, où la jeune fille a grandi et accompli sa formation de base.
POURQUOI EST-ELLE VENUE EN SUEDE ?
A l’université elle a suivi des cours dans le domaine juridique, la migration politique, l’information et la communication. En automne 2002, elle fait son entrée au Parlement. Pendant ses commissions politiques, elle intervenait dans le service libre et facile du village de communication situé vers le haut Geelmuyden.Kiese. Elle est également membre de la commission parlementaire sur l’industrie et commerce où elle traite des questions de milieux d’affaires. Son profil est le côté large du travail de comité qui a longtemps traité des questions d’égalité.
Mme la ministre raconte elle-même son histoire : « Mon père est réfugié politique de la RDC (ex-Zaïre). Il a réussi à s’échapper de la prison au Zaïre et s’est réfugié en Tanzanie. Là, il a été adopté par Amnisty international. La première enquête est allée en Belgique et en France parce qu’il est de langue française. Comme aucun de ces pays n’a eu la possibilité de le prendre rapidement, la question est allée plus loin en Suède. Il arrive en Suède en 1980 et le reste de la famille le rejoint une année après : maman, quatre frères, une sœur et moi…
« J’habite à Stockholm. J’ai de la grande estime pour les personnes qui sont compétentes sur le fond et admirent toute la bonne rhétorique, c’est-à-dire l’art de parler de sorte qu’une attention des prisonniers m’ait toujours fascinée. C’est pour cela que je garde une grande affiche de Martin Luther King sur le mur de mon bureau.
Tout au long de mon parcours, j’ai trouvé de l’aide de ma famille et auprès des amis. Dans la politique, on rencontre de l’obstruction de toute part. Naturellement plus la puissance est grande, l’obstruction devient plus grande. Nous avons besoin de toute la reconnaissance ».
Nyamko Sabuni est une femme affectueuse et heureuse, c’est d’ailleurs l’une des qualités d’une « maman mapasa » (mère des jumeaux). Les gens se souviennent encore d’elle pour ses multiples engagements aux côtés des immigrés. En dehors de sa carrière politique, elle dispose du temps avec la famille et les amis.
Membre de la Commission d’Earlier dans le gouvernement, elle dirige l’équipe de travail culturel dans tout le pays. Associée au membre du conseil pour la jeunesse libérale et substituée en tant que membre de County Council : le comité culturel. Actuellement dans les Commissions parlementaires, elle est membre dans la conduite de conseil et de partie en lots. Elle est aussi vice-présidente pour la ville suédoise de Stockholm de parti libéral. Kinshasa, 10/10/2006 (LP/MCN, via mediacongo.net)